Choeur Symphonique de Bienne

Alexander’s Feast

Haendel est l’un des compositeurs les plus importants et les plus célèbres de l’époque baroque, un maître de toutes les formes et de tous les genres musicaux. Au total, il a écrit environ 40 opéras, 25 oratorios, 100 cantates, des concertos, de la musique de chambre et pour piano et des œuvres sacrées.

La Création

L’œuvre se compose de trois parties. La première partie traite des quatre premiers jours de la création avec la création de la terre et des astres. La deuxième traite des cinquième et sixième jours avec la création des animaux et des hommes. La troisième partie montre les joies paradisiaques du septième jour.

Gloria

Le «Gloria», créé en 1974 et présenté à Omaha USA, est une création musicale en trois mouvements inspirée du texte latin de la liturgie.

Stabat Mater

Le Stabat Mater, œuvre magnifique et grandiose, fut composé pendant les années de retraite de Gioachino Rossini, qui est sans conteste l’un des plus brillants compositeurs d’opéra de la première moitié du XIXe siècle. Rossini, en mettant en musique ce fameux poème médiéval ne change pas son langage musical qui est celui de l’opéra. Le titre fait référence à la première ligne de cet hymne à la vierge Marie «stabat Mater dolorosa» qui signifie «elle était debout la mère en douleurs».
La composition débute en 1831 et se termine dix ans plus tard. La première exécution de l’œuvre a eu lieu à Paris, dans la Salle Ventadour le 7 janvier 1842.
Les frères Escudier rapportèrent que: «Le nom de Rossini fut scandé dans un tonnerre d’applaudissement. La totalité de la pièce transporta l’audience; le triomphe fut complet. Trois numéros furent bissés … et l’audience quitta la salle saisie d’une admiration qui gagna rapidement tout Paris».

Messa di Gloria

La Messa di Gloria est la première œuvre significative de Puccini, qui mettra ensuite dix ans avant de trouver le succès avec ses premiers opéras. Il s’agit d’une œuvre d’examen de sortie du conservatoire. Puccini ne s’en est plus préoccupé, la laissant non publiée. Depuis 1952, l’œuvre enfin éditée, a retrouvé sa juste place dans le répertoire. Le Gloria est la partie la plus vaste et la plus célèbre de l’œuvre. Pourtant le Kyrie et surtout le Credo méritent autant d’admiration. Le métier dont fait déjà preuve ce jeune compositeur, sa maîtrise, de la «vocalita» à l’italienne font de cette messe un régal tant pour les oreilles des auditeurs que pour les voix des exécutants.

Missa pro defunctis

Le 20ème siècle a complètement oublié que Franz von Suppé, éminent représentant de l’opérette viennoise («Leichte Kavallerie», «die Schöne Galathée», «Boccaccio») a également écrit de la musique sacrée. A tort, car sa «Missa pro defunctis», terminée en 1855, se classe sans aucun doute dans la tradition du requiem du 19ème siècle. L’œuvre composée pour 4 solistes, chœur et orchestre enchante par le charme de ses mélodies à l’italienne, ses compositions maîtrisées pour chœur et sa force expressive. Ce requiem romantique retrouve aujourd’hui sa place dans les salles de concert.

Lobgesang

Cette œuvre fut composée pour le quatrième centenaire de l’invention de l’imprimerie que l’on célébra en 1840 à Leipzig, centre de l’édition allemande. «Chant de Louange» est-il somme toute une symphonie? Mendelssohn le qualifia plus justement de «symphonie-cantate». Ecrite pour chanteurs solistes, chœur et orchestre, elle comporte 3 mouvements symphoniques et un chœur final qui occupe cependant les deux tiers de la durée de l’œuvre. Le texte est composé d’extraits de l’Ecriture sainte et de poèmes écrits spécialement pour l’ouvrage. Le «Lobgesang», tant par sa conception musicale que par son message est une œuvre profondément émouvante.

Schubertiade

A cette occasion, le CS a chanté à 2 reprises le Requiem de Cherubini, une fois au Palais des Congrès, une fois au théâtre Palace, accompagné par notre pianiste Roumen Koumov.

Requiem en do mineur

Ce Requiem pour chœur mixte et orchestre fut composé par Cherubini en 1815 et créé le 21 janvier 1816 pour une cérémonie commémorative en l’honneur de Louis XVI guillotiné en 1793. Par la suite, il fut joué de nombreuses fois. Schumann et Beethoven le placent à égale valeur avec le Requiem de Mozart. En 1827, il fut exécuté à la cérémonie funèbre de Beethoven à Vienne.
Ce qui retient l’attention de cette œuvre est l’absence de solistes. Le chœur est sollicité pendant 40 minutes sans interruption.
En 1834, l’œuvre est interdite par l’archevêque de Paris car elle utilise des voix de femmes. Cherubini compose alors en 1836 un second requiem en ré mineur pour chœur d’hommes, requiem qui fut exécuté lors de sa propre cérémonie funèbre.

Le Roi David – Davide Penitente

Le Roi David donne lieu à deux versions successives: une musique de scène composée en 1921, accompagnant le drame lyrique de René Morax, créée au théâtre du Jorat à Mézières en 1921 puis l’oratorio qui en est issu, réorchestré et créé dans une version en allemand en 1923 à Winterthur puis en français à Paris (salle Gaveau) en 1924.

Cette œuvre s’inspire de la vie du roi David. Elle se déroule en trois parties et vingt-sept tableaux. Les parties chantées sont tenues par trois solistes (soprano, mezzo-soprano et ténor) et un chœur mixte. Les parties parlées sont tenues par un rôle masculin, le récitant, et un rôle féminin, la Pythonisse.